La cathédrale de Nantes en flammes, la basilique Sainte Sophie transformée en mosquée, les statues vandalisées aux États-Unis , notamment celles des missionnaires de ce pays, le culte public interdit ou limité pour cause de pandémie, … Si le ciel nous renvoie un franc soleil depuis des semaines, l’actualité semble nous servir une vraie douche froide : pour beaucoup de nos contemporains, le message du Christ semble ne plus parler, ne plus trouver d’écho au fond de leur cœur. Même, certains rejettent une église qui serait passéiste, occidentale, instrument de colonisation. Nous pourrions alors être révoltés, attristés d’une telle incompréhension, d’un tel rejet. En effet, l’Église n’est pas la nôtre, elle ne nous appartient pas : ni à des individus, ni à des groupes, qu’ils soient ethniques, générationnels ou d’occasion. L’Église, c’est celle du Christ, l’épouse sans tâche qu’il s’est voulue, qu’il a tant désiré qu’il lui a donné sa propre vie. L’Église est à tout le monde pourvu qu’il en trouve la porte et désire y rentrer !
C’est nous qui appartenons à l’Église, qui tâchons de la faire grandir en avançant cahin-caha sur le chemin de la sainteté. Alors, les critiques ne sont pas nouvelles, déjà le Seigneur Jésus lui-même était traité tantôt de glouton, tantôt de dangereux novateur, tantôt d’homme trop exigeant. Ne nous laissons donc pas abattre par les éléments extérieurs, même violents. Prions pour que nos contemporains découvrent que le chemin, c’est le Christ, et nous ne pouvons pas faire sans lui ! Voilà ce que nous devrions pouvoir annoncer au monde et le démontrer par l’exemple de notre vie. …..