« La foi doit toujours être transmise en dialecte », affirme le pape François.
« La foi doit être transmise dans ce langage qui est celui de la famille, qui est celui des personnes qui t’entourent avec amour, un langage différent d’un langage intellectuel ».
Et de confier : « Quand je vois des chrétiens trop propres qui ont toutes les vérités, l’orthodoxie, la vraie doctrine, et qui sont incapables de se salir les mains pour aider quelqu’un à se relever, ils ne savent pas se salir les mains ; quand je vois ces chrétiens je dis : ‘mais vous n’êtes pas chrétiens; vous êtes des théistes avec de l’eau bénite chrétienne, mais vous n’êtes pas encore arrivés au christianisme’. »
En effet, « si Dieu s’est sali les mains et est descendu dans notre enfer – il est descendu – nous devons suivre ses traces”.
Le pape parle aussi du chrétien « à moitié », du chrétien « superficiel » : « un homme qui croit en Dieu, qui a des idées claires sur la rédemption, qui croit aussi à Satan, qui sait que Satan existe, mais qui s’arrête à la porte des enfers, qui fait des calculs ».