L’Ange gardien est « un pont » entre Dieu et l’homme, un compagnon, une « boussole qui ressemble à l’humain et qui nous aide à regarder là où nous devons aller ».
Il y a trois dangers contre lesquels l’Ange gardien est un défenseur :
Le premier est « celui de ne pas marcher » : « Tant de personnes, ne savent pas comment marcher ou ont peur de se risquer, et s’arrêtent. Mais nous savons que la règle est que celui qui est immobile dans la vie, finit par se corrompre. L’Ange nous aide, nous pousse à marcher. »
Deuxième danger : « se tromper de route », un danger « facile à corriger » seulement « au début ».
Troisième danger : quitter la route, se disperser, aller « d’un côté et de l’autre comme dans un labyrinthe » qui « prend au piège ». L’Ange gardien a pour mission de « nous aider à ne pas nous tromper de chemin et à marcher ».
Le pape a souligné
l’ « autorité » de l’Ange et a invité à « écouter ses
inspirations ». Et de demander : « Parlez-vous avec votre Ange ?
Connaissez-vous le nom de votre Ange ? Vous laissez-vous conduire par la main
sur le chemin ou pousser pour vous mettre en mouvement ? »
Dans le « mystère de la protection de l’Ange », a-t-il aussi souligné,
il y a « la contemplation de Dieu Père. » « Notre Ange n’est pas seulement avec
nous, il voit Dieu le Père. Il est en relation avec Lui. Il est le pont
quotidien, de l’heure de notre lever à l’heure de notre coucher, qui nous
accompagne et qui est en relation avec le Père et avec nous. L’Ange est la
porte quotidienne de la transcendance, de la rencontre avec le Père… parce
qu’il regarde le Père, il connaît le chemin. N’oublions pas ces compagnons de
route. »