Premier aspect de l’Esprit Saint : Sa proximité: l’Esprit Saint, dit Jésus, «demeure auprès de vous et  est en vous» (cf. v. 17). Il ne nous abandonne jamais. L’Esprit Saint veut être avec nous: il n’est pas un hôte de passage qui vient nous rendre une visite de courtoisie. Il est un compagnon de vie, une présence stable, il est Esprit et désire habiter dans notre esprit. Il est patient et reste avec nous même lorsque nous tombons. Il reste parce qu’il nous aime vraiment: il ne fait pas semblant de nous aimer pour ensuite nous laisser seuls dans les difficultés. Non, il est loyal, il est trans-parent, il est authentique.

Plus encore, si nous sommes dans l’épreuve, le Saint-Esprit nous console, en nous apportant le pardon et la force de Dieu. Et quand il nous place face à  nos erreurs et nous corrige, il le fait avec gentillesse: dans sa voix qui parle au cœur, il y a toujours le timbre de la tendresse et la chaleur de l’amour. Bien sûr, l’Esprit Paraclet est exigeant, parce qu’il est un ami vrai, fidèle, qui ne cache rien, qui suggère ce qu’il faut changer et comment grandir. Mais lorsqu’il nous corrige, il ne nous humilie jamais et ne suscite pas la méfiance; au contraire, il nous transmet la certitude qu’avec Dieu, nous pouvons toujours y arriver, toujours. C’est cela sa proximité. C’est une belle certitude!

Deuxième aspect, l’Esprit Paraclet est notre avocat, et nous défend. Il nous défend face à ceux qui nous accusent: face à nous-mêmes, lorsque nous ne nous aimons pas et ne nous pardonnons pas, et va jusqu’à nous dire que nous sommes des ratés et des bons à rien; face au monde, qui rejette ceux qui ne correspondent pas à ses schémas et à ses modèles; face au diable, qui est l’«accusateur» et le diviseur par excellence (cf. Ap 12, 10) et qui fait tout pour que nous nous sentions incapables et malheureux.

Face à toutes ces pensées accusatrices, l’Esprit Saint nous suggère comment répondre. De quelle façon? Le Paraclet, dit Jésus, est celui qui «vous rappellera tout ce que je vous ai dit» (cf. Jn 14, 26). Il nous rappelle donc les paroles de l’Evangile et nous permet ainsi de répondre au démon accusateur non pas à travers nos propres paroles, mais avec celles du Seigneur. Il nous rappelle surtout que Jésus a toujours parlé du Père qui est aux cieux, qu’il nous l’a fait connaître et qu’il nous a révélé son amour pour nous, qui sommes ses enfants. Si nous invoquons l’Esprit, nous apprenons à accueillir et à nous souvenir de la réalité la plus importante de la vie, qui nous protège des accusations du mal: Et quelle est cette réalité la plus importante de la vie? Que nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu. Nous sommes les enfants bien-aimés de Dieu: telle est la réalité la plus importante, et l’Esprit nous rappelle cela.

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