Résumé de l’audience générale du pape François, le 23/09/20
Frères et sœurs, pour sortir meilleurs de la crise que nous vivons, chacun de nous est appelé à assumer sa part de responsabilité. Aujourd’hui, le manque de respect pour le principe de subsidiarité s’est diffusé comme un virus. Pensons, par exemple, aux grandes mesures d’aide financière mises en place par les Etats : on écoute davantage les grandes compagnies financières que les gens, ou ceux qui animent l’économie réelle. On écoute plus les compagnies multinationales que les mouvements sociaux. Ainsi, on ne permet pas aux personnes d’être « protagonistes de leur propre relèvement ». Pour sortir meilleurs d’une crise, le principe de subsidiarité doit être mis en œuvre, en respectant l’autonomie et la capacité d’initiative de tous, spécialement des derniers. L’appliquer donne l’espérance dans un avenir plus sain et plus juste. Et cet avenir, nous le construisons ensemble. Le chemin de la solidarité a besoin de la subsidiarité. Il n’y a pas de vraie solidarité sans participation sociale, sans participation des corps intermédiaires. Ces contributions sont stimulantes. L’espérance est audace ! Encourageons-nous à rêver en grand, en recherchant les idéaux de justice et d’amour qui naissent de l’espérance. Construisons un avenir où les dimensions locale et globale s’enrichissent mutuellement, où la beauté et la richesse des petits groupes puissent fleurir, où celui qui a plus s’engage à servir et à donner plus à celui qui a moins.
Je salue cordialement les pèlerins de langue française. Nous sommes tous membres d’un seul corps, et toutes les parties d’un corps sont nécessaires, nous dit saint Paul ! Pour sortir meilleurs de la crise actuelle, je vous invite à prendre votre part de responsabilité, même si elle est petite, pour reconstruire un monde plus juste et plus fraternel. Que Dieu vous bénisse !