Le synode sur l’Amazonie qui aura lieu en octobre « est l’ ‘enfant’ de Laudato si. Ceux qui ne l’ont pas lu ne comprendront jamais le Synode sur l’Amazonie ». « Laudato si ’n’est pas une encyclique verte, a-t-il ajouté, c’est une encyclique sociale qui repose sur une réalité ‘verte’, la garde de la Création. »
Le synode « n’est pas une réunion de scientifiques ou d’hommes politiques. Ce n’est pas un Parlement, c’est autre chose. Cela vient de l’Église et aura une mission et une dimension évangélisatrices. Ce sera une œuvre de communion guidée par le Saint-Esprit ».
Parmi les choses que le pape craigne le plus, il a nommé « la disparition de la biodiversité », « nouvelles maladies mortelles », « une dérive et une dévastation de la nature pouvant mener à la mort de l’humanité ».
« Il y a quelques mois, sept pêcheurs m’ont dit : ‘Ces six derniers mois, nous avons collecté 6 tonnes de plastique. »
Mais « les données » qui l’ont « le plus choqué » sont celles de «The Overshoot Day : le 29 juillet, a expliqué le pape, nous avons épuisé toutes les ressources régénérables de 2019. À partir du 30 juillet, nous avons commencé à consommer plus de ressources que celles que la planète parvient à régénérer en un an. C’est très grave. C’est une situation d’urgence mondiale. Et nous serons un synode d’urgence ».
Le
synode est consacré à l’Amazonie, car « c’est un lieu représentatif et
décisif », selon les paroles du pape François : « Avec les
océans, il contribue de manière décisive à la survie de la planète. Une grande
partie de l’oxygène que nous respirons provient de là. C’est pourquoi la
déforestation signifie tuer l’humanité. Et puis, l’Amazonie implique neuf États
et ne concerne donc pas une seule nation. »