Le pape François a invité à invoquer le « Père » spécialement dans les moments où le mal menace: « Chers frères et sœurs, nous voici arrivés à la dernière demande du Notre Père : ‘Mais délivre-nous du mal’. Par cette supplication, Jésus nous enseigne à invoquer le Père, spécialement dans les moments où le Malin fait sentir sa présence menaçante. »
Il ne s’agit pas de se cacher l’existence du mal dans le monde: « La prière chrétienne ne ferme pas les yeux sur la vie. Celui qui prie n’est pas aveugle, il voit clairement ce mal si encombrant et qui n’est assurément pas l’œuvre de Dieu. Le dernier cri du Notre Père est lancé contre ce mal qui tient sous son ombre les expériences les plus diverses : les deuils de l’homme, la souffrance innocente, l’esclavage, l’instrumentalisation de l’autre, les pleurs de l’enfant innocent. »
Mais il s’agit d’entrer dans la victoire du Christ contre mal : « Tous ces événements protestent au cœur de l’homme et deviennent des paroles dans la dernière demande de la prière de Jésus. Dans sa Passion, Jésus fait l’expérience totale de la blessure du mal. Voici donc ce qu’est l’homme : un être voué à la vie, qui rêve d’amour et de bien, mais qui est exposé continuellement au mal, au point que nous pouvons être tentés de désespérer de l’homme. Le chrétien connaît le pouvoir du mal et en même temps il fait l’expérience que Jésus, qui n’a jamais cédé à ses illusions, est de notre côté et vient à notre aide. »
« La prière de Jésus nous laisse le plus précieux héritage : la présence du Fils de Dieu qui nous a libérés du mal en luttant pour le supprimer ».