Le cœur de la confession, ce n’est pas « les péchés que nous disons, mais l’amour divin que nous recevons et dont nous avons toujours besoin », a affirmé le pape François. Il a exhorté à être « des récidivistes dans le bien » en redonnant au sacrement de la réconciliation « la place qu’il mérite dans la vie et dans la pastorale ».
Pour Dieu, « avant le péché, il y a le pécheur » : « Moi, toi, chacun de nous, nous venons en premier dans le cœur de Dieu : avant les erreurs, les règles, les jugements, et avant nos chutes. »
« Le mal est fort, il a un pouvoir séduisant : il attire, il fascine ». Aussi, « on ne peut pas vaincre le mal sans Dieu : seul son amour redresse à l’intérieur, seule sa tendresse déversée dans le cœur rend libre. Si nous voulons être libérés du mal, de la place doit être faite au Seigneur qui pardonne et qui guérit ».
Le pardon des péchés « est une expérience toujours nouvelle, originale et inimitable », a-t-il encore assuré, en s’adressant à celui qui pense que “se confesser ne sert à rien, je fais toujours les mêmes péchés”… « Le Seigneur nous connaît, il sait que le combat intérieur est dur, que nous sommes faibles et prêts à tomber, souvent récidivistes dans le mal. »
Que faire pour « vaincre la peur de la confession » ? « Se rendre compte du pardon de Dieu », en restant « le regard fixé sur Jésus… non plus sur nos misères, mais sur sa miséricorde ».