Chers amis,
Deux terribles nouvelles viennent nous ébranler ces derniers jours. Tout d’abord, le lâche attentat à Nice qui nous rappelle que la barbarie est toujours de ce monde, et même à nos portes. Cet événement nous permet de prendre, peut-être, davantage conscience de la fragilité de nos vies, mais aussi nous rappelle, et c’est ce que nous fêtons ce week-end, que le Christ a vaincu la mort et la barbarie de ce monde, sous toute ses formes.
Au même moment, nous apprenions que nous repartions dans une phase de confinement, moment terriblement douloureux pour beaucoup, car source de stress et d’isolement. L’Eglise est, je pense injustement, mise à contribution en ne pouvant plus célébrer le culte public avec le concours du peuple de Dieu. C’est un deuxième ébranlement lorsque nous sommes confrontés à la perte de ce qui fait la source et le sommet de notre foi, alors que nous aurions besoin davantage de ce recours par les temps que nous vivons.
Mais ce n’est pas une raison pour nous lamenter sur notre pauvre sort. Le Christ nous invite, à la suite du pape François, à sortir de nos impasses pour aller de l’avant. Nous chrétiens, nous devons montrer le chemin à nos frères, celui de l’espérance. Espérance en un monde plus juste, mais de la justice de Dieu, et plus fraternel, c’est à dire empreint de la charité du Christ, qui a offert sa vie pour chacun de nous.
Si nous sommes dans l’impossibilité de nous rassembler pour prier ensemble, nous ne devons pas vivre de manière isolée les uns des autres. La communion des saints, que nous sommes appelés particulièrement à vivre pendant le mois de novembre, doit prendre un aspect aujourd’hui extrêmement pratique. C’est pourquoi, je vous invite à plusieurs attitudes que vous trouverez en dernière page !