« Un père ne tend pas de piège à ses enfants », a affirmé le pape en commentant l’invocation du Notre Père : « ne nous laisse pas entrer en tentation ». Reconnaissant l’ambiguïté des traductions modernes, le pape a été formel : « nous devons exclure que Dieu soit le protagoniste des tentations qui surgissent sur le chemin de l’homme ». La tentation « vient de Satan » et, à ceux qui pensent que ce dernier n’existe pas, le pape a lancé : « regarde ce que t’enseigne l’Évangile : Jésus a été confronté au diable, il a été tenté par Satan ».
Le pape François a poursuivi sa catéchèse sur la prière du « Notre Père ». Il a abordé l’avant-dernière invocation de la prière: « Ne nous abandonne pas à la tentation ». Il a fait observer: « notre dialogue avec notre Père céleste entre, pour ainsi dire, dans le vif du drame, c’est-à-dire sur le terrain de la confrontation entre notre liberté et les pièges du malin ».
Mais sur ce terrain, l’homme n’est jamais seul. Dans les moments d’épreuve et de tentation, a expliqué le pape, « quand le mal se présente dans la vie de l’homme », Dieu « combat à ses côtés pour qu’il puisse en être libéré », parce que « Dieu, c’est le Père ! ». Il « combat toujours pour nous, pas contre nous ». « Aux moments les plus terribles de notre vie, dans les moments de plus grande souffrance, dans les moments les plus angoissants, Dieu veille avec nous, Dieu lutte avec nous, il est toujours proche de nous ».