L’Écriture représente habituellement Moïse « les mains tendues vers le ciel, vers Dieu, comme pour servir de pont avec sa propre personne entre le ciel et la terre », a fait observer le pape François. « Sa foi en Dieu fait un avec le sentiment de paternité qu’il éprouve pour son peuple », avec lequel il entretient « des liens étroits de solidarité ». C’est pourquoi, même « à l’heure de la tentation et du péché », Moïse ne peut « envisager de laisser de côté son peuple » : il est « le pont, il est l’intercesseur ».
L’intercession est « le propre des saints qui, en imitant Jésus, sont des “ponts“ entre Dieu et son peuple ». C’est cela, a-t-il poursuivi, la prière que les véritables croyants cultivent dans leur vie spirituelle. Même s’ils ne font pas eux-mêmes l’expérience des erreurs des personnes et de leur éloignement de Dieu, ces priants ne les condamnent pas, ne les refusent pas ». Et le pape François a conclu en invitant « à intercéder pour le monde, à nous souvenir que, malgré toutes ses fragilités, il appartient toujours à Dieu ».