Le pape souligne que « Satan apparaît dans les premières pages de la Bible, parce que c’est une réalité dont nous faisons tous l’expérience, dans notre cœur; au moment de faire un choix, par exemple, nous faisons cette expérience. Et tu sens quelque chose qui t’attire à faire le bien, aimer le prochain par exemple, faire une œuvre de charité… et quelque chose qui te dit “non, ce n’est pas le chemin, tu ne seras pas heureux…”. »
Les séductions « sont présentées de façon différente de la façon dont Dieu se présente », « Je crois en Dieu Père Tout Puissant, créateur, rédempteur » ; je ne dis pas ‘je crois en Satan’, parce que je ne me confie pas à Satan comme un enfant se confie dans les mains de son papa … je crois qu’il existe. Mais je ne l’aime pas. Je ne dis pas ‘je crois’: je sais qu’il existe. Je ne l’aime pas et je dois me défendre contre ses séductions ».
En effet, ajoute-t-il, « certains disent : “Non, Satan n’existe pas : nous avons en nous un peu de cette tendance au mal, par nos maladies matérielles, spirituelles, psychiques”. C’est vrai que nous sommes blessés, nous sommes des personnes blessées ; mais Satan existe: il est le séducteur ».
« Je suis touché, confie le pape, dans la Dernière Cène quand Jésus prie pour ses disciples et demande au Père la grâce de les sauver de la mondanité. Et la mondanité est l’atmosphère de Satan… c’est-à-dire l’esprit du monde. »