La date de la mort du pape Jean-Paul II (2 avril 2005) – dans le temps liturgique du dimanche de la Miséricorde divine – scellait ainsi en quelque sorte son testament spirituel.
Jean-Paul II lui-même a indiqué ce message de la Miséricorde divine comme son testament spirituel : « Le Seigneur ressuscité offre en don à l’humanité, qui semble parfois égarée et dominée par le pouvoir du mal, par l’égoïsme et par la peur, son amour qui pardonne, qui réconcilie et ouvre à nouveau l’âme à l’espérance. C’est l’amour qui convertit les cœurs et qui donne la paix. Combien le monde a besoin de compréhension et d’accueillir la Divine Miséricorde ! » Soyons des témoins de la Miséricorde! »
« Nous voulons professer qu’il n’existe pas pour l’homme
d’autre source d’espérance en dehors de la miséricorde de Dieu »,
« nous désirons répéter avec foi : Jésus,
j’ai confiance en Toi ! »
Jean-Paul II soulignait l’urgence et l’actualité de
cette annonce : « Nous avons particulièrement besoin de cette annonce, qui
exprime la confiance dans l’amour tout-puissant de Dieu, à notre époque, où
l’homme éprouve des sentiments d’égarement face aux multiples manifestations du
mal. Il faut que l’invocation de la miséricorde de Dieu jaillisse du plus
profond des cœurs emplis de souffrance, d’appréhension et d’incertitude, mais
dans le même temps à la recherche d’une source infaillible d’espérance. »