La famille est certainement un élément-clé, dans l’éducation des enfants. La façon de s’exprimer des jeunes est touchante, nous l’avons vu à Madagascar et nous l’avons aussi vu à l’île Maurice, et au Mozambique lors de la rencontre interreligieuse des jeunes pour la paix. Donner des valeurs aux jeunes, les faire grandir. À Madagascar, le problème de la famille est lié à celui de la pauvreté, du manque de travail et aussi parfois de l’exploitation du travail par de nombreuses entreprises. À Madagascar, nous avons vu l’œuvre d’Akamasoa : le travail avec les enfants, pour que les enfants puissent vivre dans une famille, qui n’est pas leur famille naturelle, c’est vrai, mais c’est la seule possibilité.
L’État doit prendre soin de la famille et des jeunes : c’est un devoir de l’État, un devoir de les aider à grandir. Ensuite, je le redis, pour une famille, c’est un trésor d’avoir un enfant. Et vous avez cette conscience, vous avez la conscience de ce trésor. Mais maintenant, il est nécessaire que toute la société ait conscience de faire grandir ce trésor, pour faire grandir le pays, la patrie, les valeurs qui donneront une souveraineté à la patrie. Une chose m’a frappé chez les enfants : ils saluaient. Il y avait même de tout petits enfants qui saluaient : ils participaient à la joie.