
Le pape François a abordé la troisième des huit béatitudes, « Heureux les doux, car ils recevront la terre en héritage »
« Tout le monde pourrait sembler doux quand tout est tranquille, mais comment réagit-on “sous pression”, si l’on est attaqué, offensé, agressé ? ». Le Pape affirme que « la
douceur se manifeste dans les moments de conflit, on la voit à la manière dont on réagit à une situation hostile ». D’ailleurs, « la douceur de Jésus se voit nettement pendant sa Passion », lui qui ne cherchait pas à se défendre, mais « s’abandonnait à celui qui juge avec justice », explique le pape.
Le pape fait observer que la
douceur et la possession de la terre « semblent incompatibles » puisque, « dans
les guerres, le plus fort prévaut et conquiert d’autres terres ». Mais
précisément, la terre dont parle Jésus ne se conquiert pas : elle est « la
Terre de la Promesse » : « une promesse et un don pour le peuple de Dieu, et
elle devient le signe de quelque chose de beaucoup plus grand qu’un simple
territoire ». C’est « le salut » de nos frères, « le cœur d’autrui », « la paix
retrouvée avec un frère ». Et, conclut le pape, « c’est là la terre à recevoir
en héritage par la douceur ! »