« Comment exercer l’art du discernement face à des situations qui dépassent les schémas habituels » : le pape François aime rappeler que le discernement est un art et qu’il s’apprend. Dans son commentaire du chapitre 5 des Actes des apôtres (vv. 34-35 et 38-39), il donne en exemple le docteur de la Loi Gamaliel, qui intervient dans le Sanhédrin pour sauver les apôtres de la condamnation à mort.
Gamaliel « montre que tout projet humain peut d’abord trouver des appuis et faire naufrage ensuite, tandis que tout ce qui vient d’en-haut et qui porte la “signature” de Dieu est destiné à durer ». Ses « paroles posées et prévoyantes » « permettent de voir l’événement chrétien dans une lumière nouvelle » et elles « offrent des critères qui “ont un goût d’Évangile”, parce qu’ils invitent à reconnaître l’arbre à ses fruits ».
« Demandons à l’Esprit Saint, d’agir en nous pour que, personnellement et communautairement, nous puissions acquérir l’habitus du discernement. Demandons-lui la grâce de savoir toujours voir l’unité de l’histoire du salut à travers les signes du passage de Dieu dans notre temps et sur les visages de ceux qui sont à côté de nous. »