« L’extrême pauvreté doit être combattue par des actions dédiées à promouvoir le développement rural intégral », a déclaré l’observateur permanent du Saint-Siège auprès de la FAO, Mgr Fernando Chica Arellano, intervenant au siège de l’institution des Nations unies à Rome le 18 juin 2019.
Et d’insister : « Les simples paroles, les discours grandiloquents, les dossiers et la multiplication des rencontres ne suffisent pas … Cette rencontre ne peut pas rester enfermée entre ces murs, ni ses conclusions renfermées dans une belle publication et rien d’autre. Notre rencontre doit devenir un cri, un puissant encouragement qui invite … à sortir pour rencontrer les plus défavorisés. »
« Il est important d’investir dans les régions rurales, de leur dédier des ressources de tout type, y compris financières, car l’exode de la campagne à la ville est une tendance globale qui ne peut pas être ignorée ».
Mgr
Chica s’est inquiété de ce qu’en « de nombreuses régions de la terre,
beaucoup de nos frères souffrent parce que l’air est vicié, les ressources
naturelles épuisées, les eaux pollués, les sols acidifiés ». Et beaucoup
« n’ont pas assez d’eau pour eux-mêmes ou leurs cultures ; leurs
infrastructures de santé sont très pauvres ».
Le représentant du Saint-Siège a rappelé les trois
piliers de la lutte : “terre”,
pour « l’auto-suffisance alimentaire » ; “travail”, comme « moyen privilégier pour déraciner la
pauvreté et permettre l’émancipation sociale » ; “toit”, parce que « le logement est un droit
inaliénable ».