Déplorant la « crise » du mariage et de la famille, le pape François fustige la « mentalité nocive du provisoire » et assuré que la famille ne pouvait être enfermée dans « des concepts de nature idéologique ». Il a soutenu que les enfants avaient « le droit de grandir dans une famille, avec un papa et une maman ».
L’étendard trompeur de la soi-disant « liberté »
« Cette révolution dans les coutumes et la morale, a souvent brandi l’étendard de la soi-disant “liberté” mais elle a amené en réalité dévastation spirituelle et matérielle à d’innombrables êtres humains, spécialement les plus vulnérables ». Évoquant ensuite les « jeunes » qui « représentent l’avenir », le pape François a souhaité qu’ils « ne se laissent pas entraîner par la mentalité nocive du provisoire et qu’ils soient révolutionnaires, avec le courage de chercher un amour fort et durable, c’est-à-dire d’aller à contre-courant ».
Le piège des concepts idéologiques pour définir la famille
« Nous ne devons pas tomber dans le piège d’être définis avec des concepts idéologiques », assurant que « la famille est un fait anthropologique, et par conséquent un fait social, de culture… » Et d’insister : « Nous ne pouvons pas la définir avec des concepts de nature idéologique qui semblent évidents à un moment de l’histoire, avant de se dissoudre. On ne peut pas parler aujourd’hui de famille conservatrice ou de famille progressiste : la famille est la famille ».