
Les écrits catéchétiques d’Antonio Rosmini (1797-1855) – prêtre italien, philosophe et fondateur de l’Institut de la Charité – ont été « longtemps considérés comme mineurs ». Cependant, aujourd’hui, les chercheurs et les enseignants « les lisent comme l’expression d’un engagement éducatif fort et cohérent ».
Le P. Rosmini « veut des clercs spirituellement vivants », « il les veut aussi correctement instruits », lit-on dans l’article du quotidien du Vatican. « Il invite maîtres et prédicateurs à prendre leurs distances par rapport aux légendes fausses et grandiloquentes. »
Saint Augustin est « un modèle exemplaire » pour lui, mais le Père Rosmini n’ignore pas les autres maîtres : il admire saint Charles Borromée, qui « a en lui tout l’esprit de la Sainte Église », François de Sales, Alphonse de Liguori et Philippe Néri.
« Et surtout, il rappelle qu’il faut d’abord se prêcher à soi-même et se convertir : ‘Alors, nous commencerons à être des orateurs valables et qui portent du fruit pour les autres.’ »