Marie a accueilli le Don du Ciel, le Fils de Dieu, avec un empressement, une ouverture, et une disponibilité totale et illimitée. C’est à dire sans limites et sans conditions. Le « oui » de Marie est libre et plein.
Le péché originel (que Marie n’a pas contracté) est l’insuffisance morale de chaque homme … Chacun de nous en sait quelque chose (…) souvent nous disons : « Se tromper est humain » et « On ne peut prétendre plus, je fais ce que je peux ». Mais en disant cela, nous désirons pouvoir faire plus, être plus, davantage. Si nous contemplons Marie, nous voyons que ce désir n’est pas une utopie.
C’est vrai qu’elle est la « pleine de Grâce » : Elle doit concevoir, faire naître et éduquer l’enfant qui doit enlever le péché du monde. Elle est la « Porte du Ciel ». Dans le cœur de l’Avent, dans la foi, Marie devient une porte pour faire entrer le Verbe du monde et, après, s’unit au Christ Porte qui nous fait entrer, pécheurs pardonnés, dans le Ciel.
Aimons la Sainte Vierge humble et pauvre ! Marie devint, grâce à un privilège singulier et à sa fidélité à l’appel du Seigneur, la mère vierge du Fils de Dieu.
En cela, les vierges consacrées sont un exemple. Pendant le rite
de consécration, l’Évêque leur dit : « Vous qui êtes vierges pour le
Christ, devenez ‘des mères dans l’esprit’ » (Rituel de la Consécration des
vierges, n.16) en coopérant avec amour à l’évangélisation de l’homme et à sa
promotion.
Pour la vierge consacrée, le Christ est tout :
« époux, frère, ami, part de l’hérédité, prix, Dieu et Seigneur ». La
vierge consacrée nous rappelle ceci et nous apprend à travers sa vie
quotidienne, avec un style de vie faite d’humilité, de charité, de service et
de disponibilité, de son infatigable amour pour la gloire du Père et pour le
salut de toute l’humanité.